Scénario : Maryse Dubuc
Dessin : Delaf
Il y a onze ans, le monde de la bande dessinée s'est arrêté un instant. Une bande dessinée aux dessins flamboyants est parue sur une bande d'adolescentes à la tête vide qui pensait que le monde tournait autour de leurs propres fesses. En outre, les modistes Jenny et Vicky ont toléré la faible Karine en leur présence, car elles pourraient l'utiliser. L'utiliser, la manipuler ou l'intimider ? La frontière était mince comme du papier. Après tout, la vie n’est pas un camp de poneys, mais Karin s’est révélée être plus forte que prévu, a branché les bons garçons et a finalement aidé ses amis fan de métal à sortir du fossé. La série des Nombrils est devenue l'un des plus grands succès de la bande dessinée jeunesse de la dernière décennie. Les auteurs n'en ont pas encore terminés, mais qu'en est-il d'une série où il n'y a plus d'ennemis et où tout le monde est devenu l'ami de l'autre ? L'arc total de tension initiale a disparu dans les Nombrils. Les auteurs sont donc remontés aux premières années, quand Karine est toujours utilisée par ses "meilleures" amies. L'intimidation de Karine peut recommencer !
Dubuc a bien renouvelé sa plume dans cet album qui se situe chronologiquement au moment du tome 1 de la série Les Nombrils. La blague sur le corps spaghetti de Karin est un super gag. Le maximum est que les auteurs réécrivent simplement leur propre série originale. Vous faites la connaissance des jeunes Vicky et Jenny et vous pouvez suivre leur transformation en vraies pestes. Les auteurs n'oublient pas la puissance des premières parties de la série principale. Encore une fois, ils insèrent des scènes sensibles, ce qui vous donne un peu de crédit aux intimidateurs. Mais surtout, Dubuc et Delaf introduisent un nouveau personnage puissant avec la fille gothique Gabrielle. Enfin une fille pour laquelle même Jenny et Vicky tremblent.
VERDICT
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Les Vacheries des Nombrils est déjà plus qu'un simple recueil de gags ordinaire. Ce n'est que le début de la réécriture de leur propre série à succès. C'est les Nombrils 2.0 et c'est une réussite.