Slam Dunk Deluxe tome 2
Plate-forme : Bande Dessinée
Date de sortie : 15 Mars 2024
Résumé | Test Complet
Editeur :
Développeur :
Genre :
Bande dessinée
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Redaction


8/10

Scénario et dessin : Takehiko Inoue

Slam Dunk (Suramu Danku) est un Spokon (manga sportif) en trente-et-un tome parus au Japon aux éditions Shueisha et en France chez Kana. Cette nouvelle édition Deluxe fera vingt-quatre tomes. Au début de l'année scolaire du lycée Shohoku, nous rencontrons le protagoniste (pas) absolu de cette histoire, Hanamichi Sakuragi, très grand comparé à ses pairs, fort au-delà des mots, et bien sur amené à exceller dans n'importe quel sport. Il faut souligner que Hanamichi est également très irritable, enclin à résoudre les problèmes avec la violence, et aussi incroyablement malchanceux avec les femmes ... ah les femmes. Hanamichi rencontre la belle Haruko dans les couloirs, qui sera la première à remarquer ses aptitudes physiques parfaites pour le basketball, même après un test désastreux au gymnase. Il est tout de suite évident que Hanamichi n'a pas la moindre connaissance du basketball, mais réalisant la faiblesse que Haruko a pour les athlètes, il décide de rejoindre le club de l'école, même s'il est éclair que sa bien-aimée a déjà des sentiments pour un autre membre de l'équipe, un étudiant de première année tout comme Hanamichi : Kaede Rukawa. La rencontre entre les deux rivaux éternels a, comme d’habitude dans les mangas shonen, des traits audacieux. Rukawa a provoqué la colère d'un groupe de voyous et Hanamichi, avec son gang, se précipite sur les lieux; quand il arrive, Rukawa a déjà assommé tout le monde. Haruko se précipite et comprend mal ce qui s'est passé. Hanamichi est détruit, et incapable d'expliquer la vérité à sa bien-aimée (qui s'enfuit immédiatement en larmes) décide de blâmer ses deux pauvres membres malheureux du club de basket, mais défendu par leur capitaine Takenori Akagi. Ah, la comédie des malentendus.... Akagi n'est pas seulement le capitaine du club, mais aussi le frère aîné d'Haruko, qui, irrité par le comportement de notre protagoniste, le met au défi de pouvoir lui faire au moins un panier, avant qu'il n'en marque dix. Le résultat du défi sera résolu avec une victoire très volée de Hanamichi, qui, cependant, gagnera l'estime (très cachée) du capitaine, qui le voudra dans l'équipe... un pas de plus vers la création d'une équipe capable de concourir pour le tournoi national inter-scolaire.

Hanamichi continue d'apprendre les bases du basket-ball et est soudain intercepté par les membres du club de judo car, selon le capitaine, il a le potentiel pour devenir le numéro 2 du club de judo. D'après le peu que nous avons vu, la vérité est que Hanamichi a fait preuve d'une grande endurance et qu'il est un athlète naturel. Le problème, c'est qu'il a décidé de devenir basketteur et que cela ne changera pas, pas même un tas de photos de son béguin en échange de son entrée dans le club de judo. Par conséquent, le capitaine de l'équipe, le videur, je veux dire Akagi, s'enthousiasme et essaie d'enseigner à Hanamichi un "tir ordinaire", bien que le rouquin le sous-estime au début et le rate de temps en temps alors qu'il s'agit d'un mouvement que tout débutant devrait savoir faire. Il finit par y arriver et ce n'est que la première étape de son grand voyage dans le basket-ball. Tout ce qu'il reste à dire, c'est que ce volume nous a fait rire comme un idiot parce que Hanamichi est super bête (d'une manière douce et absurde) et c'est amusant. La force des personnages uniques, l'intrigue intense et cohérente et l'aura de l'esprit sportif et du shounen sont si épaisses. Le travail artistique de Sensei est incomparable. Jusqu'au match d'entraînement contre Ryounan, on peut voir les dessins des années 90. Une fois que nous sommes entrés dans les préliminaires provinciaux, nous commençons à voir le développement de l'artwork de sensei jusqu'à l'apogée dans le match contre Sannoh où nous voyons enfin le style du sensei comme Vagabond et real. Ses ombres sont extraordinaires. Contrairement à la plupart des mangakas qui sont bons avec les tons, Inoue nous donne des ombres détaillées qui nous donnent une sensation de réalisme dans chaque tableau. Puisqu'il s'agit d'une œuvre des années 90, on peut définitivement ressentir l'ambiance NBA ici. Les années 90 étaient synonymes de Jordan et des Bulls. Cela se voit dans les équipes de Shohoku et de Rukawa (le bracelet signature de Jordan sur le bras ou le Sakuragi rouge de Rodman). De même, le champion en titre Kainan de par son uniforme nous fait connaître la domination des Lakers qui étaient frappés par les Bulls à cette époque. C'était incroyable.

VERDICT

-

Pas étonnant que cette série soit devenue une référence pour les mangas du même genre. Le fait de la lire encore et encore lui confère une formidable hégémonie.

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