Dead Account est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu onze tomes à ce jour aux éditions Kodansha. À l'âge de quinze ans, Soujin Enishiro a déjà une certaine réputation, car il génère beaucoup de clics avec ses reportages audacieux et ses scandales, qu'il utilise pour gagner de l'argent. Cependant, il ne fait cela que pour aider sa sœur en phase terminale.  Finalement, le moment est venu pour lui de l’envoyer en Amérique, et l’opération semble avoir aidé. Mais un inconnu le ramène sur terre, car il est victime d'un compte fantôme Le fait que Soujin Enishiro se comporte comme un tyran et cause des problèmes à certaines personnes juste pour aider sa sœur ne sert en fait que d'accroche, car l'histoire commence à prendre une tournure différente lorsqu'un étranger apparaît. Le garçon se voit alors confier une nouvelle mission qui le met au défi et le motive plus que ses tentatives précédentes pour obtenir des clics et de l'argent, car il doit faire face au surnaturel. L'idée en elle-même n'est pas mauvaise que les comptes de médias sociaux des personnes décédées prennent vie et soient animés par des esprits, mais la mise en œuvre suit des chemins plus familiers et classiques. Car, bien sûr, il existe depuis longtemps un groupe qui lutte contre cela, dont le but est de traquer, de racheter ou de détruire les fantômes numériques. Et parce que le garçon les rejoint, l'action, le drame et beaucoup de combats sont garantis.

Lors de sa première mission, Sôji rencontre « K le mélancolique », le meurtrier de sa sœur bien-aimée Akari, mais il est vaincu et réalise son incapacité. Son professeur principal, Yoimaru Azaki, le sauve. Sôji, impressionné par ses compétences, décide de devenir tout aussi fort. Pendant ce temps, la mission d'exorcisme contre « K » bat son plein. Pour y participer, Sôji doit prouver son talent lors d'une compétition contre le groupe A. Mais le groupe adverse comprend également Dei Surugi, le méchant qui a brûlé le souvenir d'Akari. Les réseaux sociaux sont hantés, un influenceur va les exorciser !  Ce volume s'inscrit dans la continuité de son prédécesseur avec brio, et nous fait découvrir la compétition entre les classes 1A et 1B annoncée précédemment. Il faut donc participer à la mission d'expulsion de « K » – un esprit numérique particulièrement dangereux – et cette compétition spéciale a pour but de montrer de quoi les jeunes talents sont capables. Comme Sôji, avec son pouvoir spécial, qui est similaire à celui de K, est considéré avec un scepticisme particulier, sa réputation en dehors de sa classe est particulièrement mauvaise. Mais toute la classe de 1B est également considérée comme indigne et a subi de nombreuses punitions l'année précédente. Parviendront-ils à faire leurs preuves et à être autorisés à participer à cette mission très spéciale ? Cet opus est incroyablement passionnant et bourré d'action, même si tout semble toujours aussi exagéré et chaotique. Cette fois, quelques personnages différents occupent le devant de la scène et nous dévoilent diverses histoires passionnantes. Nous avons trouvé très réussi de mieux connaître les autres personnages, et on ne parle pas seulement de leurs pouvoirs fantomatiques. Les adversaires de notre classe ne sont pas à sous-estimer, cependant, et il y avait beaucoup à voir, certaines tactiques relevant plus de l'humour que d'un moyen sérieux de gagner, mais un peu de fun est toujours le bienvenu. Il y a eu un rebondissement inattendu que nous n'avions absolument pas vu venir et que nous avons d'autant plus apprécié. Nous sommes déjà extrêmement curieux de voir où cela nous mènera, car on n'en mesure pas encore toute l'ampleur. Dans l'ensemble, la série reste fidèle à elle-même et avance à un rythme soutenu. On apprécie toujours autant le style artistique, qui donne vie à la série et à tout ce qui l'accompagne. Entre les chapitres, certaines questions trouvent des réponses, ce qui apporte un peu plus de clarté et d'informations supplémentaires, ce qui est très agréable. Il faut également souligner que nous avons ressenti une nette évolution en termes de « cohésion » et d'« inspiration mutuelle ». Le fait est que les classes évoluent ensemble et se soutiennent mutuellement dans leurs insécurités, cela crée une sensation de lecture complètement différente et crée un sentiment de familiarité et de connexion qui ne naîtrait pas d'une rivalité constante. Les dessins et les nombreuses disputes sont un véritable régal pour les yeux – un grand bravo pour cela ! Le rythme reste rapide et passionnant du début à la fin. Bien sûr, les deux seules filles ont dû mener leur combat sans uniforme, pour le plus grand plaisir des fans. Deux collègues masculins ont également connu le même sort, mais cela ne leur a pas semblé aussi désagréable, car ils ont au moins pu continuer en pantalon.