Le Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême accueillera en 2026 une exposition dédiée à l'œuvre protéiforme de David Prudhomme : une déclaration d'amour au dessin sous toutes ses formes.
De Ninon secrète (Glénat) – qu’il publie dès 1992, sur scénario de Patrick Cothias alors qu’il est encore étudiant à l’Ecole des Beaux-arts d’Angoulême, à Rébétissa (Futuropolis) paru en 2024, David Prudhomme a déployé sur plus de trois décennies une œuvre protéiforme portée par un amour jamais démenti du dessin sous toutes ses formes.
D’abord marqué par l’élégant classicisme d’André Juillard, Prudhomme s’ouvre rapidement, au gré des lectures et des rencontres, à d’autres manières de pratiquer – et de penser – le dessin.
Qu’il élabore ses histoires seul - L’Oisiveraie (l’Association), Du bruit dans le ciel (Futuropolis), le diptyque Rébétiko/Rébétissa… - ou en complicité avec Etienne Davodeau - La Tour des miracles (Delcourt) d’après l’unique roman de Georges Brassens -, Jeff Hautot - Port Nawak (Vents d’ouest), Mort et Vif (Futuropolis) - ou Pascal Rabaté - La Marie en plastique et Vive la marée ! (Futuropolis)…- , David Prudhomme ne cesse d’expérimenter, variant, les styles et les outils, toujours à la recherche de la manière la plus juste de raconter des histoires en images. Accumulant sans relâche les esquisses, les croquis d’observation, il déploie, au fil des publications, toutes les nuances de sa riche sensibilité graphique.
Comprenant plus de cent planches originales et plusieurs dizaines d’illustrations, de carnets de croquis, esquisses, illustrations, crobards inédits, complétée d’interviews et de montages audiovisuels, l’exposition « La Vie d’un trait » donne à ressentir l’appétit jamais rassasié de David Prudhomme pour le dessin, comme un territoire qu’il invente à mesure qu’il l’explore.