> Brecht Evens invité en collaboration avec Michael Woolworh lithographe et éditeur,

Depuis sa création en 2002, la Biennale du 9eme Art se distingue de manifestations similaires par l’intérêt qu’elle porte à l’esthétique de la bande dessinée. Centrée sur les productions plastiques (dessin, estampe, scénographie etc.) plutôt que sur la narration, la programmation a toujours fait la part belle aux techniques d’imprimerie d’art dont les auteurs se sont progressivement emparés. Généralement considérées, dans les années 1980, comme des produits dérivés d’albums, les premières sérigraphies apparues sur le marché résultaient d’agrandissements de cases. Au fil du temps, l’estampe produite en tirage limité devient un nouveau mode d’expression pour des dessinateurs comme François Avril, Nicolas de Crécy et bien sûr Brecht Evens. Ce dernier inverse le processus en créant des œuvres originales destinées à être réduite à la taille de cases et enchâssées dans une planche de bande dessinée. L’illustrateur flamand, tête d’affiche de la Biennale 2025, inaugure un cycle consacré à une nouvelle génération d’auteurs en prise directe avec l’esprit de notre époque. Des thèmes régénérés qui mêlent le sociétal à l’intime tels que la parenté toxique, les vicissitudes de la vie de couple ou les secrets de famille. Avec toujours comme fil conducteur la valorisation de l’imprimé.

Pour cette nouvelle édition, la Biennale du 9^e Art développe une programmation enrichie à l’échelle du Quasar, le centre culturel dans lequel est implanté le musée Thomas Henry. Des expositions sont proposées en résonances, autour d’auteurs de la même génération que Brecht Evens,