En Scène ! (Kenrantaru Grande Scène) est un manga toujours en cours de parution au Japon et qui a connu vingt-cinq tomes à ce jour aux éditions Akita Shoten. Lorsque Kanade était très jeune, elle a assisté à une performance de ballet de sa voisine Lisa, et elle fut submergée par sa prestation incroyable. Depuis, elle a décidé qu'elle voulait danser comme Lisa et ses parents ont accepté de la laisser prendre des leçons de danse classique. Le ballet est beaucoup plus difficile à suivre que la prestation de Lisa l'a peut être amenée à croire, mais Kanade est déterminé à tout endurer pour devenir une merveilleuse ballerine.

Voici le début du spectacle d'été ! Les élèves de la Royal Ballet School ont interprété une danse irlandaise, un extrait de "Phaéton", "ENCOUNTER", "La Fille Mal Gardée", et à la fin de la journée, elles reviendron pour un défilé. Malheureusement, il a plu le premier jour. Kanade a surmonté de nombreux incidents jusqu'à présent, mais ce volume semble être le moment de la plus grande souffrance. Nous étions curieux de connaître le sourire effrayant d'Abby, qui semblait montrer beaucoup d'émotion dans l'histoire jusqu'à présent. On a l'impression que l'on a d'un coup retrouvé le pressentiment des hésitations de Takimoto à s'en remettre à Abby et que le style français ne lui convient pas. Abby est une guide, pas une leader. C'est un risque élevé et une grande récompense pour les étudiants d'étudier avec Abby. Si Kanade avait reçu des conseils sur les points les plus importants pour le rôle de réalisatrice, au lieu de lui mettre la pression juste avant de monter sur scène, peut-être que le résultat aurait été différent et qu'elle aurait évité de se blesser. D'un point de vue musical, on ne peut s'empêcher de voir Abby comme un personnage désagréable, mais c'est un peu rafraîchissant de penser que même Abby, qui semble parfaite, n'a peut-être pas pu se le permettre dans une situation où son avenir était en jeu lors de sa première apparition. C'est peut-être typique des artistes de génie, mais Abby est incroyablement égoïste par nature. Cela peut être à un niveau subconscient, mais au dernier moment, vous arrivez au sommet et utilisez tout le monde autour de vous comme un tremplin. Ils ne voient le talent que comme « leurs pièces ». Peu importe le talent d'Abby en tant qu'actrice, pour être honnête, elle est toujours une nouvelle venue en tant que chorégraphe, n'est-ce pas ? Il serait dangereux que nous montions soudainement un spectacle et que nous soyons critiqués, alors nous avons décidé d'« emprunter des étudiants » et d'attendre de voir comment serait l'accueil. Quand vous avez vu les critiques après la première, vous vous attendiez probablement à ce que la direction de la chorégraphie change, comme une version Director's Cut, n'est-ce pas ? De plus, la « forme achevée de Phaéton » n'existe que dans la tête d'Abby. C'est juste l'arrogance d'une « chorégraphe incompétente » pour nuire à Kanade, à qui on n'en a montré qu'une partie. Le principal Oliver soupire profondément, consterné par l'égoïsme d'Abby.  Ce volume décrivait magnifiquement les émotions réprimées qui découlent à la racine de l'histoire. Il y a tellement de scènes contrastées tout au long du tome qu’il est structuré comme un seul morceau de musique. Quand on y pense de cette façon, on se rend compte que même dans les tomes précédents, il y avait des gens autour du personnage principal dont les rôles contrastaient avec celui de Kanade. On a l’impression que le point culminant est encore loin, mais ce tome pourrait constituer un tournant dans une grande partie de l’histoire.