Prey
Plate-forme : Xbox 360
Date de sortie : 13 Juillet 2006
Résumé | Test Complet | Vidéos | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
FPS
Multijoueur :
Oui
Jouable via Internet :
Oui
Test par

Nic007


8/10

Après un long développement, Prey voit enfin le jour.

X-Files

Prey débute assez tranquillement, dans le bar d'une réserve Indienne. Vous y incarnez un personnage nommé Tommy, un mécanicien Cherokee, qui renit quelque peu les croyances de ses ancêtres, ce qui déçoit naturellement son grand père, avec qui vous avez une longue discussion en début d'aventure. On fera également la connaissance de Jen, une jeune femme dont Tommy est épris et que vous allez devoir bientôt secourir, deux clients du bar ayant quelque peu abusé de l'alcool. A peine le temps de reprendre ses esprits que vous vous retrouvez plongé dans le noir : que se passe t-il ici ? Mystère, et la vue de rayons verts émergeants du ciel n'est pas très rejouissante. Et pour cause, après avoir perdu connaissance, vous vous réveillez dans l'espace, plus précisement dans un inquiétant vaisseau mère placé en orbite autour de la Terre. Après de nombreuses secousses, vous parvenez à vous libérer mais vous êtes seul dans un environnement inquiètant, et pour cause. Le vaisseau est en réalité une entité vivante géante capable de sentir la présence de Tommy et de réagir. Armé d'un seul pied de biche, il va falloir vite réagir; surtout que les ennemis rodent à proximité.

Turn Around ....

Le jeu est ainsi une succession de couleurs, tout plus obscurs les uns que les autres. Utilisant le moteur de Doom 3 (amélioré bien sur), l'aventure de Prey évoluera bientôt sur deux plans. Suite à un évènement imprévu, Tommy va rejoindre la Terre de ses ancêtres et découvrir qu'il possèdent des pouvoirs spirituels. Le personnage pourra en effet sortir de son corps pour passer des passages impossibles à franchir pour la matière physique ou pour aller activer tout tranquillement un interrupteur sans activer la sécurité. Vous disposez par ailleurs dès ce moment là, un faucon spirituel qui pourra vous aider à combattre les ennemis et parfois vous indiquer la route à suivre. Signalons aussi le fait que Tommy ne se fera jamais tué dans Prey : quand le personnage n'a plus d'énergie ou fait une chute mortelle, vous vous retrouvez dans une sorte de monde parallèle où vous pouvez regagner de la force en visant les faucons qui tournent dans la salle. Une fois l'énergie acquise, un portail s'ouvre et retour à la réalité.

Pour progresser, il faudra aussi exploiter la technologie des portails. En réalité, les ennemis surgissent fréquemment pas des sortes de ronds jaunes, qui mênent à un autre endroit du vaisseau. L'effet est très réussi et on apprécie cet outil qui permet également, de ne pas trop tourner en rond dans ce milieu hostile. Les portails bleus pour leur part signifient la fin du "niveau". Veuillez également tenir compte de la gravité pour ne pas vous retrouver bloqué dans le jeu : bien souvent il faudra actionner des panneaux de contrôle pour modifier les forces centrifuges ou pour activer les murs brillants. En effet, la marche sur les murs est tout à fait possible grâce à des panneaux spécifiques, reconnaissables à leur couleurs métallique. Il émane un vert brillant quand ils sont en marche.

Une réalisation à la hauteur

Sur le plan technique, Prey exploite bien les capacités du support. Le jeu est riche sur le plan graphique et propose un environnement assez varié malgré le lieu assez cloisonné (du moins en apparence). On rencontrera beaucoup d'ennemis différents, quelques boss, mais aussi des alliés, eux aussi enlevés. Le moteur 3D tient parfaitement la cadence et suit s'en sourciller. La jouabilité du jeu est assez simple et il ne suffit que de quelques minutes pour mémoriser les commandes de ce FPS. Le contrôle du vaisseau (quelques phases vous obligent à emprunter une sorte d'engin spatial pour vous rendre d'un lieu à un autre) est un peu plus délicat mais rien de trop méchant.

Côté son, on retrouve des thèmes très inspirés et une ambiance globalement assez bien rendue. Les doublages (en Anglais) sont réussis et l'aventure a une durée de vie qui reste assez honnête. Comptez une dizaine d'heures pour le mode solo, un peu plus si vous vous affrontez sur le Xbox Live.

VERDICT

- Prey est un FPS de qualité et qui s'impose comme l'un des meilleurs titres du moment sur Xbox 360.
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